Extraits de presse
Le Dauphiné Libéré
juillet 2020
Un été animé au musée Hector-Berlioz
Fidèle aux rendez-vous musicaux proposés les dimanches après-midi de juillet par le musée Hector-Berlioz, le public était une nouvelle fois nombreux, ce 26 juillet dans le jardin pour assister au concert d'Imaz'Elia. autour de Laeticia David-Cardenaz, auteure, compositeure, chanteuse et guitariste, ses amis musiciens, la violoncelliste Élodie Poirier, le batteur Philippe Danet et l'accordéoniste Juilen Certin. Le groupe a interprété des extraits de son dernier album "Quand la psyché danse" et du précédent "Safran d'or". Une palette de couleurs musicales, d'inspiration tzigane, orientale, yiddish, espagnole, sud-américaine aux saveurs épicées. Sur des textes poétiques et chaleureux, ponctués d'hommages à des personnalités aussi diverses que le peintre Caravage, l'Indien Geronimo, la chanteuse américano-mexicaine Lhasa, le opète Ibn Arabi...
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BABELMED.NET
Nadia Khouri-Dagher
mai 2020
MUZZIKA ! FRANCE-MONDE :
IMAZ’ELIA, « Quand la Psyché danse »
Il est un mouvement au sein de la chanson française, qui prend de l’ampleur avec les ans, mouvement est d’ailleurs le mot précis pour ces artistes et groupes qui font du VOYAGE et des MUSIQUES ETHNIQUES le coeur et le moteur de leur inspiration et de leur répertoire.
Dans l’ordre d’apparition sur scène, parmi ces artistes-nomades d’aujourd’hui, l’on peut citer par exemple : le groupe Lo’Jo, basé à Angers et formé en 1982 autour de Denis Péan et des soeurs kabyles Nadia et Yamina Nid el Mourid ; le guitariste-voyageur Titi Robin, baroudant avec sa guitare et ses chants de l’Est de la Méditerranée à l’Inde et au-delà ; la Marseillaise Christina Rosmini, qui puise son inspiration dans ses racines hispano-italiennes et dans une Andalousie historique autant que réelle dans sa ville natale aujourd’hui ; et puis la nouvelle génération, dont fait partie Imaz’Elia, qui avait enthousiasmé BAB dès leur premier album, « Myrmika Fabuletti », paru en 2011 (Playasound/Distrib. Harmonia Mundi) (http://www.babelmed.net/article/2104-muzzika-fevrier-2011/ ).
Voilà ce que nous en disions à l’époque - et nous ne changerions pas un mot aujourd’hui : « Voilà un jeune groupe formidable, qui fait très fort pour son premier album! Imaz’Elia (pour “Image il y a”) est une formation créée en 2008 par l’auteur-compositeur Laetitia David, qui chante ses poèmes en serbe, espagnol, yiddish, français, ou en “langue imaginaire à consonance slave” (!!!), accompagnée de musiciens aussi fondus qu’elle de voyages et de musiques tsiganes, gitanes, orientales et voyageuses... »
La jeune Laetitia David-Cardenaz a mûri - fruit de ses voyages et de ses rencontres musicales - et a beaucoup travaillé, et cet album est celui d’une artiste devenue une « grande » artiste. Paroles et musiques - tous deux composés par notre artiste-voyageuse : tout est de la plus haute exigence, et notre chanteuse-guitariste sait s’entourer de musiciens qui partagent cette exigence et cette poésie : au fil des chansons, qui font la part belle à tel ou tel instrument, nous goûtons pleinement le violoncelle ondulant et doux d’Elodie Poirier ; l’accordéon de Julien Cretin, qui sait se faire aérien comme un papillon vous accompagnant en chemin ; la guitare électrique de Thomas Grenier, qui nous rappelle que nous vivons dans le monde d’aujourd’hui avec sa violence aussi ; et les percussions inventives de Philippe Danet, qui sait recréer des ambiances lointaines avec ses bouts de bois et ses rythmes venus d’ailleurs...
Laetitia chante ici en français ou en espagnol - et non plus en langue imaginaire ! - sur des rythmes venus d’Andalousie, des Balkans, de Colombie, ou encore « De Pékin à Peshawar », pour reprendre le titre de la chanson qui ouvre l’album. Laetitia David-Cardenaz est désormais à la tête d’un groupe qui va compter sur la scène française, et si le groupe rayonne depuis plusieurs années dans la région Rhône-Alpes où il est basé, nous les verrons certainement sur scène dans des festivals, de plein air ou pas, dans le futur : de Musiques Métisses à Angoulême au Festival Au Fil des Voix à Paris, en passant par Les Suds à Arles, le public curieux de musiques du monde sera enthousiasmé !
BABELMED.NET
Nadia Khouri-Dagher
février 2011
Le coup de coeur de Babelmed
Voilà un jeune groupe formidable, qui fait très fort pour son premier album ! Imaz’Elia (pour “Image il y a”) est une formation créée en 2008 par l’auteur-compositeur Laetitia David, qui chante ses poèmes en serbe, espagnol, yiddish, français, ou en “langue imaginaire à consonance slave” (!!!), accompagnée de musiciens aussi fondus qu’elle de voyages et de musiques tsiganes, gitanes, orientales et voyageuses: nous avons nommé les très inspirés Julien Cretin à l’accordéon chromatique, Aurélien Le Bihan au bouzouki, saz, guitare et mandoline; et Raphaël Bayle aux percussions diverses.
Cela fait deux ans qu’Imaz’Elia sillonne la France, de concert en festival, et voilà enfin leur premier album, jubilatoire. On vous raconte l’histoire: Laetitia David, à 19 ans, dans sa Camargue, découvre un jour le chant tsigane, et tombe sous le choc en entendant le groupe hongrois Ando Drom et la chanteuse Monika Miczura.
Suivront des années de voyages, en Europe de l’Est, Andalousie, Afrique du Nord, de stages de chants dans divers pays pour s’imprégner de différentes techniques vocales (les stages de chant en France la déçoivent: “trop cérébral”), et des années d’écoute des grandes voix qui l’inspirent: la Macédonienne Esma Redzepova; l’Espagnole Estrella Morente la Mexicaine Lila Downs; la Mexico-Américaine Lhasa; la Péruvienne Yma Sumac; Fairouz; ...
En 2008 Laetitia rassemble quelques musiciens et commence à monter sur scène, en chantant ses poèmes qu’elle met en musique, arrangés par ses compères. Et le résultat est totalement étonnant, totalement décoiffant, et totalement génial: “Shaï baling”, le titre qui ouvre le cd, est une chanson tsigane endiablée, chantée en serbe; “Cesaria”, une rumba catalane, chantée en espagnol; “Labidi talik”, une reprise en arabe et en espagnol de Asmahane; “Djinn song” est chanté en français, mais en déformant tellement la diction et les accents toniques - comme on le fait souvent quand on parle une langue étrangère - que la langue devient méconnaissable (ex: “surlesablaaaaaaaa-rid” pour “sur le sable aride”). “Rock n’Roll guillemette” est chanté “en langue imaginaire à consonance slave”, sur un rythme médiéval; “Ciganolito”, en serbe, développe un sirtaki...
Nous avons adoré: l’incroyable inventivité musicale de Imaz’Elia; leur audace; les textes des poèmes de Laetitia David; l’énergie du groupe; leur sens musical; bref: tout !
Nadia Khouri-Dagher - Article sur le festival Nuits de Nacre 2011
septembre 2011
Imaz’Elia et Laetitia David, une voix qui épouse toutes les musiques du monde
Le tout jeune et formidable groupe grenoblois Imaz’Elia, mené par l’incroyable Laetitia David à la voix étonnante qui peut prendre les textures les plus variées, et notamment les textures rauques des chanteuses tsiganes, registre favori du groupe, donnait un concert dans le cirque d’hiver, salle ronde mobile faite de bois et de glaces, qui convenait parfaitement à l’univers de musiques nomades et voyageuses du groupe qui vient de sortir en 2011 son premier disque, “Myrmika Fabuletti” (Playasound/Harmonia Mundi). Laetitia chante, et ses comparses musiciens jouent, toutes sortes de musiques du monde, dans les langues les plus diverses: espagnol, serbe, arabe, et langues imaginaires aussi inventées par Laetitia...
FRANCE MUSIQUE
La chronique Musique du monde
Par Philippe Krümm
jeudi 24 février 2011
Le groupe Imaz’Elia et sa chanteuse Laetitia David s’inspirent par passion des musiques d’Asie, d’Europe de l’Est et de l’Andalousie, pour se constituer un brillant répertoire.
ZICAZINE
Par Fred Delforge
Mardi 1 février 2011
Elle a passé son adolescence à écouter du rock et de la chanson jusqu’à ce qu’un jour d’autres sonorités l’interpellent, celles d’Ando Drom et de Monika Miczura, deux artistes majeurs de la musique rom … Suivront cinq années pendant lesquelles Laetitia David chantera les standards de la musique tzigane, se mettant même à l’accordéon pendant qu’elle poursuit un cursus universitaire de lettres et de philosophie, un domaine qui la poussera à s’intéresser aux langues et à l’écriture de poèmes. Abandonnant l’idée de devenir enseignante, la jeune femme choisira de devenir musicienne et c’est tout naturellement une musique nomade qui sera utilisée pour mettre en valeur des textes qui ont été écrits ou traduits dans diverses langues, le Français et l’Espagnol se laissant rejoindre par le Serbe, le Yiddish ou encore l’Arabe et donnant à Imaz’Elia l’occasion rêvée de proposer un premier album enregistré en compagnie de musiciens rencontrés au fil de ses errances …
Mélangeant les percussions et les accordéons mais aussi toutes sortes de guitares et de cordes traditionnelles, « Myrmika Fabuletti » est un ouvrage apatride qui forme un trait d’union presque improbable entre Muse et Anoushka Shankar, entre Lhasa et Goldfrapp, une création sans frontière mais aussi sans toit, une de celles qui se nourrit autant de la poussière du sol que le la lumière du ciel et des étoiles qui la guident de manière très naturelle ... Sans véritable port d’attache si ce n’est l’endroit où elle se trouve à un moment donné, Imaz’Elia s’attache à créer une musique pleine d’âme et de chaleur humaine, une musique sans terre où s’installer mais avec tellement de bonnes vibrations à partager que l’on se montre toujours prêt à l’accueillir comme elle se présente, avec son mélange de joie de vivre et de nostalgie, ses messages pas forcément très clairs pour le profane mais offerts avec tellement de spontanéité et de sincérité que l’on est bien obligé de se laisser convaincre si ce n’est par le contenu, tout au moins par la forme. De « Cesaria » à « Rock’n’roll guillemette » et de « Ciganolito » à « Valsalamandrishalomanweb », c’est toute la maestria d’Aurélien Le Bihan aux cordes, Julien Cretin à l’accordéon, Raphael Bayle aux percussions mais aussi de quelques invités au daf, violoncelle et autres violons et oud qui permettent à Laetitia de se fondre dans le personnage d’Imaz’Elia et d’en faire une égérie interstellaire que l’on se plait déjà à suivre chacun à sa manière … Attention, le big bang discographique « Myrmika Fabuletti » est annoncé pour la mi-mars !
ETHNOTEMPOS
le 25/07/2011
Souvenez-vous bien de ce nom : IMAZ'ELIA. Je vous aurai prévenu. Car voici un groupe qui n'existait pas il y a encore trois ans et qui a déjà l'assurance et la puissance d'un groupe bien plus ancien et qui a en plus toutes les qualités d'un groupe parti pour tout chambouler sur son passage. Est-ce l'audace de la jeunesse, cette audace qui ose même le plus incroyable ou l'expression d'un talent si précoce et si précieux qu'il en paraît presque déraisonnable ? Sûrement les deux à la fois. Mais de quel groupe suis-je en train de parler ? D'un groupe qui vient rien moins que réinventer l'Andalousie, la musique tzigane et un bon nombre d'autres pays et musiques, en les mélangeant sans les fusionner, et ceci avec une grâce et une poésie rare.
Pour la grâce, cela tient certainement à celle de la chef de bande, si je peux le dire ainsi. Je veux parler de Laetitia DAVID, chanteuse, guitariste, accordéoniste et compositrice, véritable centre de gravité de ce groupe grenoblois, mais avec joliesse et gentillesse. Cependant ses complices ne sont surtout pas à prendre à la légère car Aurélien LEBIHAN (guitare, saz et mandoline), François THOLLET (accordéon), Julien CRETIN (accordéon) et Raphael BAYLE (percussions) sont tous excellents. Oui, IMAZ'ELIA est déjà un groupe de légende mais ce n'est pas une fable quand je vous dis qu'il vous envoûtera un jour vous aussi.
RADIO GRESIVAUDAN
mercredi 9 mars 2011
Imaz’Elia est un terme poétique qui évoque de manière sonore le voyage de chaque humain dans des contrées métissées, pleines de surprises et de couleurs.
Lauréat du tremplin isérois, présent dans la cuvée Grenoble 2009, ce groupe grenoblois tient toutes les promesses présentes dans son nom : rêves, brassage musical, humour, universalité musicale, énergie.... Nous sommes en voyage, sur les routes, parcourant l’Europe et la Méditerranée. Si vous fermez les yeux, vous pouvez entendre parler yiddish, anglais, serbe, espagnol, arabe, français... être à Séville, Prague, Rabat, aux saintes, à Grenoble... partout où la voix de Laetitia David vous emmène. Mais faites attention, votre corps va suivre vos rêves tellement l’énergie musicale est là. C’est tout votre être qui s’ouvre à un autre Horizon, à d’autres cultures, à la richesse du brassage. Une ouverture qui fait du bien au coeur et aux oreilles en ces temps où la chasse à l’autre, la mise en camps de rétention et son expulsion, est ouverte.
Imaz’Elia, 4 noms à retenir comme les 4 vents des 4 quatre directions : Laetitia David, Aurélien Le Bihan, Julien Cretin, Raphael Bayle.
LE CANARD FOLK
Mars 2011
"Image il y a", c'est le projet de la chanteuse française Laetitia David qui, un jour en Camargue, a décidé de se lancer dans la chanson rom. Le flamenco a suivi, et l'Afrique du nord. Un peu de rock, un peu de jazz, et désormais un monde à elle, ses compositions dans toutes sortes de langues, réelles ou imaginaires. En compagnie d'Aurélien Le Bihan (guitare, saz, bouzouki, mandoline), Julien Cretin (accordéon chromatique) et Raphaël Bayle (percussions), elle propose douze morceaux inclassables souvent teintés de tzigane mais qui vont parfois jusqu'en Chine, avec une sacrée personnalité".
Le Petit Bulletin - Grenoble
Janvier 2010
Lhasa, Tony Gatlif, Chick Corea et bien d’autres encore. Les influences assumées du groupe Imaz’Elia sont larges, très larges, ce qui se ressent dans leur musique riche et métissée. Les quatre musiciens grenoblois expliquent ainsi habiter « un pays imaginaire où les cultures tsiganes, arabes et andalouses se rencontrent pour donner la part belle aux effusions vocales ». Soit une sorte de mix entre des musiques d’Amérique latine et d’Europe de l’Est, avec guitare, piano, percussions ; et surtout la voix chaude et intense de Laetitia David, qui chante aussi bien l’espagnol que l’arabe ou le français (allez faire un tour sur leur myspace pour vous en rendre compte).
Dernières Nouvelles d’Alsace
25 mai 2010
[...] Le quel enthousiasme sera également au rendez-vous avec Imaz’elia et son étonnant brassage d’influences musicales, de poésie et d’humour. Emporté avec espièglerie par Laetitia David, le quatuor sillonne de nombreuses contrées musicales, empruntant ici et là quelques mots traduits ou non, pour créer un e forme d’universalité musicale. Imaz’elia pour autant sait garder une identité bien à lui où l’humour et la poésie sibylline trouvent facilement leur place. Accordéon, saz, voix chaude et pénétrante : le spectateur [...] (ouvre) son esprit à d’autres horizons.
Grenews
Mars 2009
En ce moment, on les voit partout. Avec tout juste un an d’existence, Imaz’Élia fait des débuts tonitruants. La faute à un goût prononcé pour le métissage des cultures.
[...] Le succès d’Imaz’Élia a été d’apporter une certaine modernité aux sonorités traditionnelles.
[...] Au coeur du groupe, il y a également Laetitia (chant, ex-No Mad?) “Notre projet s’est articulé autour de ses compos. Elle a une voix proprement hallucinante, de quelqu’un qui n’est pas d’ici”. Une voix pourtant bien grenobloise qui nous envoie directement en Andalousie. [...]